Chapitre 3530
Ayant éprouvé la sincérité de James à l’autre bout du fil, Claude n’a plus ri et a regretté:
– M. James, bien que je ne sois pas content de toi, je ne t’ai pas menti. Il est vrai que je suis rentré dans mon pays natal. Est-ce
que tu peux entendre le bruit du moteur ? Mon avion vient d’atterrir, Il n’est pas encore bien garé.
Là-dessus, Claude a tenu son portable près du hublot. James a tout de suite entendu un moteur ronronner.
Ce bruit du moteur et le silence dans la chambre ont fait croire à James que Claude était parti.
Il s’est effondré tout d’un coup. Avec la main sur le front, il a déploré:
– M. Claude, pourquoi vous avez quitté sans prendre congé… Au moins, vous auriez dú me donner une opportunité de me confesser devant vous…
Non, ce n’est pas la peine de faire ça, a dit Claude avec indifférence, il y a beaucoup de différences culturelles entre nos deux pays. De plus, nous sommes très différents en personnalité, éducation comme expériences personnelles. Donc, nous ne partageons pas le même avis. Tu n’as pas besoin de me demander pardon. Voilà. Je vais débarquer.
A ces mots, James a perdu son sang-froid et a immédiatement dit :
-Non, non, M. Claude. Ne raccrochez pas pour le moment, s’il vous plaît. Moi… je voudrais vous dire une autre chose. Veuillez m’aider…
Claude a demandé :
– Qu’est-ce qu’il y a ?
James a répondu avec angoisse:
– C’est sur le Contrance. Hier, mon fils a consommé la boite de Contrance. Ce médicament est vraiment efficace pour lui. Donc, je voudrais vous demander si vous pourriez m’en donner plus….
– Impossible, a sévèrement refusé Claude, le Contrance est très cher. La dernière fois, j’ai proposé de te donner deux boites. Tu qs refusé. Mais, pour ta pauvre, j’ai laissé cette boite. Donc, je ne pourrais pas te fournir plus de Contrance désormais.
Paf!
A ces mots, James s’est donné une gifle très fort!
Claude a sursauté à ce bruit.
James a demandé avec instance:
- Claude, tout est de ma faute ! Je suis imbécile ! Je vous supplie de me vendre plus de Contrance! Fixez le prix comme vous voulez ! Je vais trouver les moyens à tout prix !
Claude a raillé :
– M. James, tu plaisantes maintenant ? A tes yeux, notre Contrance est dangereux, non?
– On ne sait ni ses ingrédients ni sa pharmacocinétique. Même des rapports d’essais cliniques à ce sujet font défaut. Il n’est pas question de le vendre aux États-Unis…
– J’ai déjà violé par négligence les réglementations intéressées de ton pays, en te donnant la boîte de médicaments. J’en ai profondément honte pendant le voyage de retour. Comment il est possible que je te vende ces trucs manquant de fiabilité à nouveau ? Tu veux que j’enfreigne les lois délibérément ?
– Moi, je ne veux pas le faire. Parce que je respecte toujours les lois !
Et puis, Claude a poursuivi:
–
- James,tu es en train de me dresse un piège ? Tu veux me prendre sur le fait de cette façon ?
A ces mots, James a ressenti de l’amertume.
Il savait que c’étaient les mêmes propos qu’il avait tenus pour refuser Claude.
En entendant ces propos satiriques, il se sentait humilié.
Il était tellement honteux et géné que son visage rougissait.
Il avait été déjà trop blessé dans son amour-propre dès le moment où il avait choisi de demander pardon à Claude.
Maintenant, la riposte de celui-ci lui a fait perdre face.
« Je n’ai jamais essuyé une telle humiliation ! »
Mais, après avoir réfléchi, il s’est exclamé :
Je ne suis pas humilié par les autres. Je suis humilié par moi-même. Je mérite ça ! »
1.1
–
