Chapitre 3529
Tout à coup, la porte de la chambre d’à côté a été ouverte. Un homme robuste dont le buste était nu a vociféré :
–
Je t’emmerde ! Qu’est-ce que tu fais ici ? Pourquoi tu frappes sans cesse si tôt ? Tu veux que je te tue?
Face à ce costaud avec une barbe dense qui avait l’air furieux, James s’est excusé peureusement:
– Désolé, désolé, monsieur. Je vais parler tout bas….
L’hommes pointé avec son doigt James et a menacé en grinçant des dents:
– Quoi ? Tu veux encore dire ?! Dès maintenant, si tu oses produire des bruits, je vais te battre !
Obligé de se taire, James a fait des signes de la main respectueusement.
L’homme a fini par le laisser tranquille et retourner dans sa propre chambre.
Incapable de trouver d’autres solutions, James s’est a*sis en tailleur devant la porte de la chambre de Claude. Il a pensé :
»
Bien que je ne puisse pas ni frapper à la porte ni crier ici, je peux au moins attendre Claude ici ! Même s’il ne veut pas se faire voir par moi, il devra sortir prendre le petit-déjeuner ! D’ailleurs, il est au 22° étage. Il sera impossible qu’il fuie par la fenêtre…. James était décidé à rester a*sis ici en attendant l’apparition de Claude, quoiqu’il ait très faim.
En même temps, il a téléphoné Claude sans relâche. Cependant, celui-ci était toujours injoignable.
James a prié les serveurs de l’hôtel de contacter Claude par le téléphone fixe de la chambre. Mais, on lui a dit que personne n’avait répondu.
James y attendait jusqu’à midi.
L’avion de Claude a atterri à l’aéroport de la Cité J, mais en pleine nuit.
Du fait qu’il y avait un décalage horaire entre les États-Unis et la Cité J, il était minuit pile à la Cité J.
Une fois l’avion a eu atterri, Claude a allumé son portable pour informer Clément de son arrivée. Mais, par peur de le déranger si tard, il y a renoncé.
Avant que l’avion ne soit bien garé, le téléphone de Claude a sonné soudainement. C’était de la part de James.
Jusqu’à ce moment-là, James avait déjà attendu quatre heures près de la porte de la chambre d’hôtel. Il n’a pas cessé de téléphoner à Claude pendant ce temps. Mais, celui-ci était déjà parti pour le Pays C, qui était à des milliers de kilomètres, à l’insu de James.
Claude a décroché et a répondu avec froideur:
– M. James, pourquoi vous me rappelez ?
Très ému, James s’est levé tout d’un coup et a dit avec empressement:
Excusez-moi, M. Claude. Pardonnez-moi de tous mes actes et propos du pa*sé. Je suis maintenant à la porte de votre chambre. Puissiez-vous ouvrir la porte pour moi ? Je vous prie de me permettre de vous demander pardon à nouveau. Il était déjà préparé à s’agenouiller aussitôt après que la porte aurait été ouverte.
James a demandé avec étonnement:
– Quelle porte ?
Sur ce, James a répondu :
– La porte de votre chambre. Je suis à la porte de la chambre 2208 de l’Hôtel Hilton. Je vous attends ici toute la matinée. M. Claude, je vous supplie d’ouvrir la porte. Permettez-moi de me confesser devant vous.
Claude a ri et a dit :
–
Mais, je ne suis pas dans l’Hôtel Hilton. Je suis déjà rentré au Pays C.
Comment ?!
James en a été médusé avant de réagir
– M. Claude, ne plaisantez pas. Vous venez d’arriver aux États-Unis depuis peu. Pourquoi vous êtes retourné?
Claude a ricané:
– Oui. Si j’étais allé aux États-Unis, c’était en particulier pour te demander de l’aide pour la commercialisation des produits du Groupe Pan aux États-Unis. Mais, tu as refusé de nous aider. Alors, je n’ai plus de raison de continuer à rester là. Donc, je suis revenu rapporter ce qui s’est pa*sé à mon patron.
Non, ce n’est pas vrai….
Sür que Claude lui mentait, James a expliqué:
M Claude, je suis certain que vous êtes très en colère contre moi. J’en suis infiniment désolé. Vous avez raison. J’ai la courte vue. Je suis conscient de ma faute maintenant. Je n’aurai pas d’objection, quoi que vous disiez et fa*siez. Vous pouvez me critiquer et me battre comme vous voulez. Je vous prie de ne pas me prendre au sérieux, de ne plus vous fâcher et de me donner une opportunité de me corriger…
