Chapitre 3531
Il était plongé dans la consternation. Mais à la pensée de son fils, il a continué à s’excuser:
– M. Claude, j’ai eu tort. Tout… tout est de ma faute ! Je suis arrogant. J’ai la courte vue. Je ne suis pas sage…
– Bref, je suis nul. Vous êtes tellement généreux. Ne me prenez pas au sérieux! Je vous prie de penser à mon fils souffrant du cancer. Il n’a que 12 ans. Veuillez lui sauver la vie, M. Claude…
Mais Claude a gravement réfuté:
– M. James, des milliers d’enfants ont le cancer. Beaucoup d’entre eux sont même plus jeunes que le vôtre. Jusqu’à présent, il est le seul enfant à avoir pris le Contrance. Nombreux sont les enfants cancéreux qui sont déjà morts, parce qu’ils n’avaient pas pu recevoir le traitement efficace. En comparaison avec eux, ton fils est beaucoup plus chanceux ! Du coup, à mon avis, tu dois être reconnaissant et satisfait !
James trouvait aussi que son fils avait de la chance. Parce que, grâce à la boîte de Contrance donnée par Claude, il allait beaucoup mieux qu’avant, et que sa vie pouvait être prolongée d’au moins deux ou trois mois, voire plus.
Mais, tous les parents ne sauraient pas se contenter dans ce cas-là.
Pour sauver son fils, James avait déjà eu recours à tous les moyens techniques. Maintenant que le Contrance miraculeux pourraient guérir son fils définitivement, il ne manquerait pas de se l’acquérir à tout prix.
Il était décidé à obtenir ce remède de manière que son fils puisse vivre plus longtemps, même si cela lui coûtait la vie.
Bien que la culture occidentale soit très différente de l’orientale, il n’y avait pas de grande différence en ce qui concernait l’amour au sein de la famille. En particulier, les parents de l’Occident et de l’Orient aimaient tous leurs enfants.
James a directement proposé
–
- Claude, je me souviens que vous voulez lancer ce médicament sur le marché chez nous, n’est-ce pas ? Moi, je suis disposé à accélérer le processus pour vous ! Je peux donner une autorisation spéciale pour vous aujourd’hui. Vous serez d’abord
autorisés à fournir une certaine quantité de Contrance aux établissements de santé désignés. Et puis, nous publierons les résultats réels. Je suis certain que ça fera sensation à l’échelle mondiale. Le Groupe Pan sera alors connu du monde entier pour devenir la société pharmaceutique la plus célèbre du monde…
Il s’imaginait que Claude accepterait tout de suite cette proposition.
Puisque c’était le but final de Claude. C’était pour résoudre le problème du lancement du médicament sur le marché américain que celui-ci était allé aux États-Unis en dépit du long trajet.
James se croyait capable de trouver la solution pour Claude à ce propos.
En tant que responsable de la FDA (Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux), il avait de la compétence pour le faire.
D’ailleurs, James considérait que tout le peuple américain le féliciterait s’il pourrait faire une exception pour introduire ce médicament très efficace aux États-Unis.
Néanmoins, à son étonnement, Claude a répondu d’un ton glacial:
– Excusez-moi, M. James. Notre patron est revenu sur sa décision. Pour le moment, on ne compte pas commercialiser le Contrance chez vous, du fait que la production de ce médicament est extrêmement limitée. Je te remercie pour la proposition. Mais, je regrette que nous ne puissions pas l’accepter cette fois.
Et il a repris:
– M. James, j’étais dans l’avion pendant des heures. Je suis un peu fatigué. Je ne vais pas continuer à parler avec vous. Au
revoir !
Sur ce, Claude a raccroché.
Son ressentiment envers James a été balayé d’un seul coup.
La dernière fois, face à la méfiance et aux insultes de cet Américain, il s’était donné beaucoup de mal pour contenir le feu de
colère.
Maintenant, à la pensée que James se traca*sait à l’autre bout du fil, il était très ravi.
Il se disait :
* Maître Clément sait comment punir les gens. Moi, je n’arriverai jamais à penser à cette punition… Maintenant, cette merde de James devrait préférer mourir plutôt que d’être puni comme ça !»>
