Chapitre 3679
Rosélyne ne pouvait que suivre Clément jusqu’à la table.
Clément regardait à nouveau Périer et lui a dit avec enthousiasme :
Monsieur, pourquoi ne pas entrer ? La nourriture ici est délicieuse !
Périer a secoué la tête et a dit poliment :
– Merci M. Clément pour votre aimable proposition, il vaut mieux que j’attende dehors en tant que chauffeur.
Clément a acquiescé et a dit :
—
– Dans ce cas, je ne vous forcerai pas.
Périer s’empressait de dire:
– D’accord!
Clément est donc entré dans la loge avec Rosélyne.
Une fois à l’intérieur, Rosélyne se rendait compte que la loge était très peu
décorée.
La taille de la pièce était petite, mais il n’y avait presque pas de meubles, et il y avait même un poêle au milieu.
Le bois brûlait, le feu était vif et la grande marmite en fer qui le surmontait bouillonnait sans cesse.
Une forte odeur de viande régnait dans la pièce, une odeur appétissante.
Rosélyne a commencé à saliver de façon incontrôlée.
Elle a sorti de son sac une petite bouteille d’eau minérale qu’elle buvait à petites gorgées.
Elle était perplexe :
« Cette viande sent vraiment bon, mais est-ce qu’un repas de ce genre de restaurant aurait vraiment bon goût ?>
Clément a dit à Rosélyne:
– Mlle Jacqueline, asseyez-vous ! Je ne suis pas sûr que la nourriture ici soit à votre goût. J’allais vous emmener dans un restaurant haut de gamme, mais j’ai décidé de vous emmener ici, et j’espère, ces plats vous plairont. Si la nourriture ne vous convient pas, dites-le, il n’est pas trop tard pour changer de restaurant.
Rosélyne était touchée par les paroles de Clément.
Elle pensait que Clément était vraiment prévenant et elle a dit poliment :
– C’est super, j’aimerais bien goûter des spécialités régionales que je n’ai pas encore essayées.
Clément a acquiesce et a souri:
– C’est tout à fait exact, il s’agit d’une spécialité nationale très réputée.
Sur ce, il a soulevé le couvercle de la marmite et, tandis qu’un gros nuage de vapeur d’eau est monté vers le plafond, une odeur de viande encore plus forte s’est répandu dans l’air.
Rosélyne a également pu observer la nourriture dans la marmite, qui se composait de poitrines de poulet de couleurs attrayantes, ainsi que de tomates, de poivrons ronds, d’aubergines violettes, d’oignons et d’autres légumes.
Ayant grandi aux États-Unis, Rosélyne mangeait surtout des salades, et il était tare qu’elle ait l’occasion de déguster un ragoût aussi copieux.
Aussi, lorsqu’elle a vu de la viande mélangée à divers légumes rouler dans la marmite, elle avait hâte de goûter à la saveur du plat.
Voyant l’expression de Rosélyne un peu abasourdie, Clément a déposé quelques légumes dans l’assiette devant elle avec une cuillère et a dit en riant:
– Goûte d’abord.
Sur ce, Clément s’empressait de réexpliquer :
– Ah oui, cette cuillère n’a pas encore été utilisée, ne vous inquiétez pas.
– Non, non, non.
Rosélyne a secoué la tête précipitamment, voyant Clément prendre l’initiative de la servir, elle était un peu touchée.
Clément a pris des légumes et les a placé dans son assiette, en disant :
– Les légumes sont également très délicieux, essayez.
– Ce genre de plat, on ne pourrait jamais en manger en Amérique !
|||
1/
Merci