Chapitre 3678
Périer n’avait pas de Qi, mais il était, après tout, un Guerrier à six étoiles, et en fermant les yeux il pouvait juger, grâce à ses puissantes perceptions, la répartition des personnes dans le lieu.
A cet instant, outre le jeune homme qui dirigeait les a accueillis dans la cour, trois autres personnes s’affairaient dans la cuisine, tandis qu’une personne était assise dans la pièce à la lumière allumée, et que toutes les autres pièces étaient vides.
Là encore, Périer a senti qu’il n’y avait pas non plus d’autres personnes cachées dans la cour.
De plus, il pouvait dire au rythme et à la force de la respiration de ces personnes qu’il s’agissait de gens ordinaires, pas du tout des pratiquants d’arts
martiaux.
Cet endroit était donc sûr pour le moment.
Périer a dit donc à Rosélyne:
– Mademoiselle, vous pouvez descendre maintenant
En entendant cela, Rosélyne a hoché doucement la tête et ses sourcils se sont détendus.
Elle savait que Périer était très fort et pouvait détecter des ennemis cachés grace à sa perception de la respiration et des battements de cœur des
autres.
Par conséquent, tant que Périer confirmait que les environs étaient sûrs, cela prouvait qu’il n’y avait rien d’anormal à cet endroit.
Seulement, l’environnement de cet endroit n’était vraiment pas bon.
Le bâtiment était encore un peu délabré, même si l’on pouvait voir qu’il avait été rénové.
Rosélyne a senti une odeur nauséabonde dès qu’elle est sortie de la voiture, et en y regardant de plus près, elle s’est aperçu qu’une dizaine d’oies dodues étaient gardées en captivité dans un coin de la cour.
Les oies, probablement dérangées par le bruit du moteur de la voiture, n’arrêtaient pas de battre des ailes et de pousser des cris depuis leur nid. Rosélyne regardait les oies blanches, puis la robe haute couture Hermès également blanche comme neige qu’elle portait, et ne pouvait s’empêcher de soupirer, se sentant maintenant comme un clown.
Elle s’est dit :
<< Comment vais-je avoir l’appétit de manger tout à l’heure avec cette odeur ? Mais Clément m’a invitée à dîner, ce ne serait pas poli si je me contèntais de regarder sans manger…>>
Au moment où Rosélyne se sentait désemparée, la porte de la pièce éclairée était poussée et Clément en est sorti, vêtu d’un simple tee-shirt blanc et d’une paire de jeans.
Clément a souri chaleureusement:
– Oups, Mile Jacqueline est là, entrez !
Rosélyne se sentait un peu gênés de voir Clément habillé de façon décontractée.
La robe de Clément s’accordait parfaitement avec ce genre d’endroit, et sa belle apparence et son sourire ensoleillé lui donnaient un sentiment agreable.
Rosélyne, elle, se sentait vraiment comme un clown aujourd’hui.
Clément ne s’est pas rendu compte que Rosélyne était habillée de façon si formelle, on aurait dit qu’elle assistait à un dîner de haut niveau.
Clément a alors complimenté Rosélyne:
– Vous êtes très belle aujourd’hui !
Rosélyne se sentait encore plus mal à l’aise en entendant cela.
Elle était plutôt confiante à l’origine, mais elle ne s’attendait pas à se sentir aussi nerveuse pour la première fois dans un petit restaurant à la campagne.
Rosélyne a dit avec un peu d’embarras :
– Je suis désolée M. Clément, mon choix de vêtements aujourd’hui est quelque peu inapproprié.
Clément a souri et a dit :
– C’est moi qui n’ai pas fait attention, je ne vous l’avais pas dit.
Rosélyne se sentait un peu mieux après avoir entendu cela.
Clément la regardait et a souri:
– Entrez, le repas est prêt !
