Chapitre 3738
Entendant les mots de Clement, le vendeur a eu un ricanement de mépris et a dit
Je l’ai déjà dit tout à l’heure, monsieur, comme ce sac est très recherché, tu dois d’abord consommer plus dans notre magasin que les autres clients qui sont aussi sur la liste d’attente de ce sac pour avoir le droit de l’acheter.
Clément a dit en ricanant:
Me prends-tu pour un idiot ? Que faire s’il n’y a toujours pas de stock, même si j’ai déjà acheté des dizaines de milliers de marchandises ?
Entendant cela, le vendeur était pris de panique, mais très vite, il a repris son calme et a dit en souriant:
– Monsieur, il n’y a qu’une seule explication possible pour ça, c’est que d’autres clients ont dépensé plus que toi.
Clément a dit en fronçant les sourcils :
– C’est pas toi qui décides ? Même si je suis le client qui a dépensé le plus, tu pourras quand même refuser de me vendre le sac en disant que je ne le suis pas, non ? Comment je peux te faire confiance?’
Entendant ces mots agressifs de Clément, le vendeur prétendait qu’il a fait exprès de lui chercher querelle, alors il a dit en ricanant:
-Excuse-moi, monsieur, c’est notre règle, et peu importe combien de marchandises tu achètes, tu dois la respecter. Sinon, je t’engagerai à aller dans le magasin d’autres marques.
La plupart des vendeurs des marques de luxe étaient très rusés.
Non seulement ils avaient de grandes capacités d’observation, mais ils pouvaient également bien deviner les pensées des clients.
Plus important encore, beaucoup d’entre eux ont déjà perdu l’intégrité morale par l’appât du gain.
Généralement ils ne révélaient pas facilement aux clients le montant des achats nécessaire pour avoir le droit d’acheter le sac demandé, parce qu’ainsi seulement, ils pourraient les pousser à acheter le plus de marchandises possible.
La principale raison pour laquelle les vendeurs le faisaient, c’était qu’ils voulaient vendre le maximum de marchandises de vente difficile, telles que les manteaux ou les foulards multicolores.
Après tout, contrairement à la faible commission pour les marchandises qui se vendaient bien, les vendeurs pouvaient toucher une grosse commissio par les ventes de ces marchandises invendables.
Bien que Chloé ne soit pas sûre des réelles intentions du vendeur, elle pouvait bien sentir qu’il n’avait aucune bonne volonté, alors elle a dit à Clément :
– Clément, allons voir ailleurs.
Clément a secoué la tête et a dit en souriant:
– Tu sais bien que c’est la marque favorite de Kelly, et si tu lui offres un cadeau d’une autre marque, elle ne sera pas très contente. Dans ce cas, mieux vaut que tu ne le lui donnes pas.
