Chapitre 3676
Cette pensée a mis Rosélyne de bien meilleure humeur.
Elle s’est même mise à imaginer que si son grand-père n’obtenait vraiment pas la Pilule de Renouveau lors de la vente aux enchères, il le regretterait beaucoup, mais qu’elle achèterait alors une Pilule de Renouveau directement à Clément grâce à son amitié avec lui, et qu’à ce moment-là, elle serait le sauveur de son grand-père.
Rosélyne avait honte d’entretenir une telle pensée, mais elle voulait profiter de l’occasion pour se faire honorer, elle et sa famille, par le reste des Brunelle, et elle estimait qu’il n’y avait rien de mal à le faire.
Rosélyne était bien consciente que si elle voulait hériter de la fortune familiale des Brunelle, elle devrait montrer aux autres ce dont elle était capable. Elle utiliserait tous les moyens à sa disposition pour atteindre son but.
Cinq minutes plus tard.
On a frappé à la porte et la voix de Périer s’est fait entendre:
– Mademoiselle, la voiture est prête.
– D’accord, j’arrive.
Rosélyne a pris un sac Hermès Himalayan en édition limitée, dont le dégradé noir et blanc était assorti à la robe longue qu’elle portait.
Elle se tenait debout devant le miroir de l’entrée, se regardant dans le miroir, et a secoué la tête, impuissante, en pensant,
<< J’aurais pas porté cette robe, aller dans un petit restaurant lointain comme ça me donne toujours l’impression d’être un clown…>>
Roselyne a soupiré doucement et a ouvert la porte de sa chambre.
Périer attendait déjà devant la porte, et quand il a vu Rosélyne sortir, il a dit respectueusement :
– Mademoiselle, nous sommes prêts à partir.
– C’est bien./
Rosélyne a acquiescé et s’est rendue dans le hall de l’hôtel avec Périer.
Sa Cadillac berline blindée, du même modèle que celle du président des États-Unis, était déjà garée devant le hall, et l’un de ses hommes à tendu les clés de la voiture à Périer et a ouvert la portière arrière.
Aprés que Roselyne est montée, Périer est venu du côté du conducteur et, tout en attachant sa ceinture de sécurité, il a demandé :
–
– Où allons-nous, Mademoiselle ?
Rosélyne a répondu :
– Cherche le Village Louvisain sur votre navigateur, il semble que ce soit en dehors de l’autoroute.
Périer a froncé les sourcils,
– Le Village Louvisain? On dirait que c’est en banlieue, pourquoi voudriez-vous aller dans un endroit pareil ?
Rosélyne a dit :
– Clément m’a dit qu’il allait m’inviter à dîner et le restaurant est là.
Périer a tapé le nom Village Louvisain dans la navigation et s’est étonné:
–
– Le Village Louvisain est à près de trente kilomètres de la ville, c’est tellement loin, pourquoi Clément choisirait-il un restaurant là-bas ? Il y a quelque chose de louche là-dedans?
Rosélyne a murmuré :
– Je ne crois pas, je n’ai rencontré Clément qu’une fois, tu penses que Clément peut trouver des indices sur moi ?
Périer a dit :
–
– Je n’étais pas tout le temps avec toi hier, je ne connais pas les détails, peut-être as-tu dit quelque chose hier qui a éveillé les soupçons de Clément ?
Rosélyne a réfléchi:
– J’ai été très discrète hier, je ne pense pas que ce soit possible.
Périer a dit sérieusement:
– Mademoiselle, il se peut que je vous implique.
Rosélyne a demandé curieusement:
– Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
Périer a dit avec un visage impassible,
– Si ce Clément est plus fort que moi, il serait capable de dire que je suis une Guerrier à six étoiles, et donc de soupçonner votre identité, car avec la puissance familiale de Jacqueline, il est impossible qu’elle ait une Guerrier à six étoiles comme garde du corps.
Rosélyne a demandé nerveusement,
– Périer, penses-tu que la force de Clément, serait au-dessus de toi ?
Périer a dit sérieusement :
– Un Guerrier à six étoiles de vingt ans, je n’en ai jamais entendu parler, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y en a pas !
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